Le 19 janvier 2007 le meurtre de Hrant Dink, journaliste et écrivain turco-arménien, avait secoué la Turquie, aujourd’hui la Turquie est de nouveau secouée par la libération anticipée de son assassin pour motif de “bonne conduite”.

Le Conseil Français-Arméniens exprime sa profonde consternation et son indignation face à cette nouvelle, un acte choquant qui remet en question les principes fondamentaux de la justice et de la responsabilité.

Le meurtre de Hrant Dink a été perçu comme une attaque brutale contre la liberté de la presse et les droits de l'homme. Sa voix courageuse a été réduite au silence, et sa mort a laissé un vide douloureux dans la quête de la vérité et de la justice.

La libération de l'assassin de Hrant Dink est une insulte à la mémoire de la victime et une violation flagrante de la justice. Cela envoie un message troublant sur la volonté de l'État de protéger les droits fondamentaux de ses citoyens et de faire face aux actes criminels motivés par la haine.

Nous appelons les autorités compétentes à réexaminer cette décision et à veiller à ce que la justice soit rendue de manière transparente et équitable. Nous appelons la société civile turque à se lever contre cette injustice et ne pas accepter la banalisation des crimes haineux. Il est impératif que les responsables de cet assassinat odieux soient tenus pour responsables de leurs actes, afin de prévenir toute impunité et de protéger la minorité arménienne de ces actes abjects.

Le Conseil Français-Arméniens condamne fermement cette libération inacceptable et réaffirme son engagement à soutenir la quête de vérité et de justice pour Hrant Dink.

Nous restons solidaires avec la famille de Hrant Dink et toutes les personnes affectées par cette tragédie.